La Dépêche / Buisson et Lefèvre : souvenirs stadistes à Roland-Garros

Cette année, chez les dames, Léolia Jeanjean représente le Stade Toulousain. Avant elle, Virginie Buisson et Sophie Lefèvre sont les dernières Tricolores du Stade à avoir disputé le tableau final du Grand Chelem parisien.

L’une est installée dans le Nord depuis sept ans. L’autre vit aux Etats-Unis depuis 2014. Mais Virginie Buisson (52 ans) et Sophie Lefèvre (41 ans) ont au moins quatre choses en commun : la passion du tennis, une licence au Stade Toulousain, un titre de championnes de France par équipes 1re division aux couleurs « rouge et noir » (2004) et, surtout, plusieurs passages dans la cour des grandes de Roland-Garros.

« Le plus souvent, on me parle de ma victoire au 1er tour du tableau final 1995 en 4h02’ (6-7, 7-5, 6-2 face à sa compatriote Noëlle van Lottum ; elle avait ensuite perdu au 2e tour, NDLR). C’est toujours le record du match féminin le plus long à Roland-Garros. Mais je n’ai rejoint le Stade Toulousain que l’année suivante », explique Virginie, professeur de tennis au TCM Denain.

En 1996, 1997 et 1998, elle est revenue sur le Grand Chelem parisien… Mais dans les qualifications (battue une fois au 2e tour et deux fois au 1er tour). Par la suite, l’ancienne 154e mondiale (en 1995) a pu refouler les courts de la Porte d’Auteuil lors des championnats de France individuels (douze titres en tout). « Ces matches en Grand Chelem, ça reste de bons souvenirs. C’était une chance incroyable d’y participer », souligne l’ex-N.13 française, aujourd’hui 3/6.

« Ce tournoi me procure toujours une émotion particulière » De son côté, Sophie Lefèvre a disputé deux fois le tableau final. « J’ai perdu au 1er tour en 1999 et en 2003 », confirme l’ancienne 216e mondiale (en 2003). Et pour elle aussi, Roland-Garros reste un moment fort de sa carrière. « Jouer les tournois du Grand Chelem, c’était bien évidemment un de mes objectifs. Même en étant aux Etats-Unis, ce tournoi me procure toujours une émotion particulière. Ne serait- ce que de repenser à la musique d’introduction sur France 2 (rire). Pour l’anecdote, ma petite nièce est licenciée au Stade Toulousain comme Léolia Jeanjean. Et cette dernière a poursuivi ses études dans une université américaine, pas très loin de là où je me trouve. Le monde est petit ! », confie Sophie, qui gère un club de tennis en Floride. « J’ai toujours eu cette envie de m’installer ici, tout en restant dans le milieu du tennis. J’ai d’ailleurs la double nationalité depuis 2019 », détaille celle qui a aussi disputé les qualifications Porte d’Auteuil avec une élimination au 1er tour en 2000.

 

 

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