La Dépêche du Midi / Arthur Cazaux est de retour dans la grande cour

Éloigné du circuit international entre novembre et mars en raison d’une pubalgie, le joueur du Stade Toulousain, 308e mondial, sera en piste la semaine prochaine Porte d’Auteuil. 

« Oui, forcément, ça me trottait dans un coin de ma tête. Mais la concurrence s’annonçait assez rude. Il y avait pas mal de prétendants, notamment beaucoup de jeunes qui arrivent. » Finalement, ce mardi, Arthur Cazaux (19 ans) a eu droit à la bonne
nouvelle : il fait bel et bien partie des neuf joueurs français bénéficiaires d’une invitation pour les « qualifs » de Roland-Garros
qui débutent lundi prochain. « Compte tenu de mon classement, j’avais quand même bon espoir d’avoir ce précieux sésame.
Malgré tout, on ne sait jamais. Rien n’est acquis d’avance. En tout cas, je remercie la Fédération française et, comme toujours,
je donnerai le meilleur de moi-même sur le court », insiste le joueur du Stade Toulousain, 308e mondial, invité l’an passé dans le tableau final (défaite au premier tour en quatre sets).

« Malheureusement, je suis habitué aux blessures »

Toutefois, avant de pouvoir revenir Porte d’Auteuil, le Stadiste pensait surtout ces derniers mois à retrouver tous ses moyens physiques après une pubalgie apparue en novembre. « Malheureusement, je suis habitué aux blessures. J’ai déjà eu des fractures et des déchirures. Mais je n’avais jamais eu de pubalgie. En général, elle touche plutôt les footballeurs », indique
le natif de Montpellier, coupé dans son élan début novembre lors du Challenger de Roanne après une élimination en quarts.
Un repos forcé qui lui a fait notamment rater les Interclubs de Pro A au terme desquels ses coéquipiers ont touché le Graal.
« Cette compétition me tenait vraiment à coeur. Néanmoins, j’ai quand même pris du plaisir à encourager les copains au
bord des terrains. On a vraiment un super groupe. J’espère vraiment pouvoir être de la partie pour la prochaine édition », souligne celui qui a renoué avec le circuit pro au mois de mars.

« Je suis assez confiant dans mes sensations »

Certes, physiquement et moralement, le Stadiste a eu des moments difficiles. Mais il semble sur la bonne voie. « C’était frustrant
car j’arrivais à m’entraîner, puis je devais stopper à cause de cette pubalgie. Je touche du bois, tout va mieux depuis un mois et demi. Je me sens assez confiant dans mes sensations. Je n’ai plus d’appréhension. Dernièrement, j’ai perdu des matches accrochés sur le circuit  Challenger. Je sais qu’il ne me manque pas grand-chose pour franchir un palier », assure Arthur,
arrivé mercredi dans la Capitale.

Charles-Henri Oriol – La Dépêche du Midi / 13 mai 2022

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