Portrait d’Eyal Bensimon : musicien et membre du STTC depuis plus de 20 ans

Initié très jeune au tennis par un père classé 0, Eyal intègre, à l’âge de 10 ans, le Stade Toulousain Tennis Club pour progresser dans ce sport qui le passionne, avec une équipe de professeurs reconnus. Il intègre d’ailleurs en parallèle, le centre de La Ligue de Tennis. Au club, Eyal a été entraîné notamment par Hervé Bardot, Patrice et Philippe Reboul et côtoie d’autres figures du club comme Sadio Doumbia dont il est toujours très proche. Porté par sa passion et son ambition de devenir champion de tennis, Eyal progresse, atteint un très bon niveau (-15) et participe à de nombreux tournois en France et en Europe. Il s’investit à fond dans le club et joue en équipe les Championnats de France par équipes. Il participe même activement à un épisode mémorable de matchs de barrages face au TCP. Sélectionné dans l’équipe et prévu pour jouer le match en simple, Eyal – un peu tête en l’air selon certains de ses entraîneurs – oublie sa carte d’identité cédant sa place à James Cerretani, joueur américain du STTC qui remporte finalement le match face à un joueur espagnol classé 180 mondial ! Un exploit qui leur assure la place ! au final… l’oubli d’Eyal, une bonne inspiration ?

Joueur de talent et compétiteur, Eyal participe à de nombreux tournois. Il nous confie qu’il s’inspire alors pour son jeu et son look de son idole, Rafael Nadal. Au fil des compétitions, il prend conscience que le tennis est trop individuel, trop solitaire pour lui et se rend compte que, quand il entre sur le terrain, il n’est alors plus porté par l’envie de gagner mais plutôt par celle de partager ! Eyal a alors une passion en parallèle du tennis : la musique ! Musicien – il joue de la guitare – et chanteur depuis déjà quelques années, il avait eu l’occasion de collaborer avec Pierre Rougean (qui a accompagné le groupe Cats on Trees jusqu’au succès). Son talent mais également son parcours dans le tennis l’amènent à rencontrer Florent Dasque du groupe Boulevard des Airs. En effet, ce dernier est passionné de raquette et ils échangent via les réseaux sociaux avant de se rencontrer et d’échanger sur le sport et la musique. Cette rencontre avec le groupe de Tarbes lui ouvre les portes de leur premières parties et il fait même la tournée des Zéniths à leurs côtés jusqu’au confinement du mars ! Il sort son titre « On dirait le bonheur ! » qui fait l’unanimité pendant l’été. 

Porté par le public, le talent, les rencontres, Eyal signe dans le label Columbia chez Sony Music. Il travaille actuellement sur son EP (sorte de mini album) qui sortira en septembre prochain. Porté par les chansons populaires aux messages positifs, Eyal aime les chanteurs « qui savent toucher les gens, les faire danser » comme il le confie dans une interview donnée à La Dépêche du Midi. Tout ça nous donnait très envie de découvrir la suite de son premier titre ! Vous vous demandez « Et la balle jaune dans tout ça ?! » une passion ne s’éteint jamais ! Eyal reste ancré dans le sport de raquette et s’est mis à fond dans le padel ! D’un très bon niveau, il est même ambassadeur de la marque Wilson et on l’a vu sur les terrains, montés pour l’occasion, lors du tournoi Roland Garros, jouer des matchs d’exhibition pour faire découvrir cette discipline. Il joue régulièrement au stade et partage cette passion régulièrement sur Instagram où on le voit souvent avec Florent Dasque, devenu aujourd’hui, un ami et complice. Eyal n’en reste pas moins proche de la famille rouge et noire ! Attaché au club comme à une seconde famille selon ses propres mots, on peut le croiser souvent sur les terrains ou au John’s Club ! Pourquoi pas un petit concert pour fêter la sortie de l’EP, Eyal ?

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