TENNIS 31 / CIRCUIT ITF. La Toulousaine a disputé sa deuxième finale de la saison.

Léolia Jeanjean a su bien s’adapter

Pas forcément à l’aise sur dur rapide, la joueuse du Stade Toulousain, issue des qualifications, a tout de même atteint la finale. Elle s’est inclinée en deux sets contre une Tchèque.

« Je savais que ça se jouait sur dur intérieur assez rapide. Un genre de surface sur lequel je ne suis pas très à l’aise. Du coup, j’abordais ce tournoi avec un peu d’appréhension. » Dans ce contexte, la semaine passée à Croissy-Beaubourg (ITF 60 000 $), Léolia Jeanjean (26 ans, 321e mondiale, Stade Toulousain) espérait au moins s’extraire du tableau des qualifications (deux tours). À l’arrivée, son escale en Seineet- Marne s’est prolongée jusqu’en finale. Mais l’ultime marche était trop haute face à la Tchèque Linda Noskova (222e ; 6-3, 6-4).

« Sur cette finale, il n’y a pas grand-chose à dire. Mon adversaire a été très solide. Elle a mieux joué que moi. C’est l’histoire d’un break dans les deux sets. J’ai eu une seule occasion de lui prendre son service, au troisième jeu du match. Certes, j’étais très fatiguée car il s’agissait de mon huitième match de la semaine. Mais je ne suis pas du tout passée à côté de cette finale », résume Léolia, qui avait déjà atteint ce stade de la compétition fin février à Porto (ITF 25 000 $).

Des matches à rebondissements

Dans ce tableau final de Croissy-Beaubourg, la Stadiste a tout de même eu chaud sur ses deux premiers tours et en demie avec des victoires en trois manches. « J’ai mené à chaque fois. Au premier tour (6-3, 6-7, 7-5), je gagne le premier set et je mène 4-2 avec balle de 5-2. Derrière, je suis devant au tie-break. Puis, dans l’ultime manche, je mène encore 5-2, je me fais remonter et je sauve trois balles de break à 5 partout. Scénario plus ou moins identique au tour suivant (6-4, 4-6, 6-4). Mais le plus dur, c’était la demie (2-6, 6-1, 7-5). Je mène 5-1 dans l’ultime manche. J’ai des balles de match à 5-3. On peut vraiment dire que j’ai eu la peur de conclure », explique-t-elle. Quant aux conditions de jeu, la Toulousaine a pu notamment compter sur sa qualité de service. « Sur ce type de surface, si on sert bien et que l’on est un peu en confiance, on peut avoir beaucoup de points gratuits. Je crois même que j’ai été en tête du classement des aces. J’en ai fait une cinquantaine, ce qui est énorme quand même », précise la nouvelle 278e mondiale (son meilleur classement pour l’instant), qui compte pour le moment un titre ITF en simple (obtenu l’an passé).

Ses trois prochains tournois dans l’Hexagone

Grâce à cette finale en Seine-et-Marne, Léolia a pu mettre le cap cette semaine au Portugal pour le tournoi d’Oeiras (ITF 80 000 $). Placée directement dans le tableau final, elle s’est inclinée en trois manches, hier, au 2e tour contre une qualifiée, au terme d’un combat de près de trois heures. Dans son agenda, la suite devrait se passer dans l’Hexagone avec des escales à Calvi (11-17 avril, 25 000 $ + hébergement), Saint- Malo (2-8 mai, WTA 125) et Saint- Gaudens (9-15 mai, 60 000 $). Et toujours en ligne de mire la terre battue de Roland-Garros.
C-H. O.

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